Entrepreneuriat social ou l'art de concilier économie et intérêt général
Dehors Christophe Barbier! A la place cette semaine, les Experts d'Express Yourself: Jean-Marc Borello, président du Mouves et délégué général du Groupe SOS s'est glissé, ce vendredi, dans les habits du directeur de la rédaction de L'Express. Il prouve qu'économie et intérêt général font bon ménage.
Placer l'économie au service de l'intérêt général n'a rien d'impossible, c'est même la base de l'entrepreneuriat social. Petite piqûre de rappel: "l'entrepreneuriat social est la capacité de créer des dynamiques économiques vertueuses et de les mettre au service du bien commun", explique Jean-Marc Borello, président du Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) et délégué général du groupe SOS. Associations, fondations, mutuelles ou entreprises commerciales: quelque soit la forme juridique choisie, l'essentiel est de créer des dispositifs qui soient utiles à tous.
L'économie sociale et solidaire représente aujourd'hui 12% de l'emploi en France et environ 10% du PIB. Loin d'être une originalité franco-française, elle intéresse l'ensemble des pays du monde, depuis les Etats-Unis jusqu'à la Corée du sud.
Faire faire des économies à la puissance publique représente également un thème de prédilection de ces entrepreneurs à la fibre sociale. "Nous travaillons avec les pouvoirs publics pour faire en sorte que l'innovation sociale puisse inspirer les politiques publiques. Et nous ne sommes pas les seuls. De grandes entreprises sont de plus en plus engagées sur l'entrepreneuriat social pour répondre à des besoins fondamentaux - gérer des crèches, des hôpitaux ou des maisons de retraite-", conclut l'entrepreneur social.
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